Tourner le dos aux canyons arides Aux eoliennes qui tournent dans le vide. S'il y a des mots qu'il faudrait que j'ecrase C'est sur les murs que seule mon ombre rase. J'ai pris le temps d'apprendre la patience A mon allure, de prendre mes distances.
Sur la route, je trace, je trace les heures qui nous separent. Je trace, je trace a te voir en face. Je trace au marqueur les contours de l'amour avant qu'il passe. Sur la route, je trace tout de nous, je trace tout de nous.
Garder le souffle pour aller aux deux vents Du fond du gouffre jusqu'au point culminant. S'il y a des mots qu'il faudrait que j'efface C'est sur les murs que seule mon ombre rase. J'ai pris le temps d'apprendre la patience A mon allure, de prendre mes distances.
Sur la route, je trace, je trace les heures qui nous separent. Je trace, je trace a te voir en face. Je trace au marqueur, les contours de l'amour avant qu'il passe. Sur la route, sur ma route, je trace tout de nous, je trace tout de nous.
Le reste, d'un coup d'essuie-glace, a la memoire, j'efface.
Sur la route, je trace tout de nous, je trace tout de nous. Je trace tout de nous, je trace tout de nous, je trace tout de nous.
Avant de vivre ici Jai connu quelques mondes Bien sur celui qui brille Et qui innonde De fleur de pacotille Les grands comme les immondes Dans ce droles d'elevage Ou les dindes farcies Cotoient les oies sauvages Les farines ou on se roule Ne sont pas animales Et devant la vitrine, la foule Pas toujours amicale
Et si on te demande dis-leur D'oublier de m'attendre Car ici c'est ailleurs Ailleurs Land Et si on te demande dis-leur Je travail de mes mains Je regarde le ciel Je vais a l'essentiel Ailleurs Land
Avant d'etre avec elle, J'ai connu quelques filles Parmi les plus belles Celles qui scintillent Qui font des etincelles Quand on les deshabille Ces grands gibiers de courses Ces belles de magazines Toujours cotees en bourse Offraient des avantages Images a deux dimensions En long, en large, mais pas trop en profond Oh la belle illusion
Et si on te demande dis-leur D'oublier de m'attendre Car ici c'est ailleurs Ailleurs Land Et si on te demande dis-leur Je travail de mes mains Je regarde le ciel Je vais a l'essentiel Ailleurs Land
Ici tu vois On est loin de tout ca Et toi Tu retournes la-bas Moi je reste Tu dis, tu me regretteras Et moi, je ne me regrette pas
Et si on te demande dis-leur D'oublier de m'attendre Car ici c'est ailleurs Ailleurs Land Et si on te demande dis-leur Je travail de mes mains Je regarde le ciel Je vais a l'essentiel Ailleurs Land
Et je sais loin des hommes Pour devenir humains Ici c'est ailleurs Ailleurs Land
La route s'arrete Devant l'ocean Dans l'aube tiede du levant
C'est l'ultime escale La fin de l'errance Avant que j'ose le silence
Ici la vie est comme toutes les autres vies Meme valeurs, couleur Le ciel se mele a la poussiere Je commence a comprendre...
Je connais ces terres J'ai foule ces pierres J'y suis deja venu Et j'y ai vecu Une sensation franche Cette lumiere blanche J'ai enfin trouve La paix que je cherchais
La journee s'acheve C'est l'heure ou je veille La mer va coucher le soleil Ici, la nuit me ramene a qui je suis Cette douceur, chaleur Me renvoient dans une autre vie Je commence a comprendre...
Je connais ces terres J'ai foule ces pierres J'y suis deja venu Et j'y ai vecu
Une sensation franche Cette lumiere blanche J'ai enfin trouve La paix que je cherchais
Je connais ces terres J'ai foule ces pierres J'y suis deja venu Et j'y ai vecu je connais ces terres J'ai foule ces pierres J'y suis deja venu Et j'y ai vecu
Chanter Pour oublier ses peines Pour bercer un enfant Chanter Pour pouvoir dire je t'aime Mais chanter tout le temps
Pour implorer le ciel ensemble En une seule et meme eglise Retrouver l'essentiel et faire Que les silences se brisent
En haut des barricades Les pieds et poings lies Couvrant les fusillades Chanter sans s'arreter
Et faire s'unir nos voix Autour du vin qui enivre Chanter quelqu'un qui s'en va Pour ne pas cesser de vivre Pour quelqu'un qui s'en va Pour ne pas cesser de vivre
Chanter celui qui vient au monde, l'aimer Ne lui apprendre que l'amour En ne formant qu'une meme ronde Chanter encore et toujours
Un nouveau jour vient d'eclore Pouvoir encore s'en emerveiller Chanter malgre tout, toujours plus fort Je ne sais faire que chanter
Et faire s'unir nos voix Autour du vin qui enivre Chanter quelqu'un qui s'en va Pour ne pas cesser de vivre
Oh Je n'sais faire que chanter Pour quelqu'un qui s'en va Pour ne pas cesser de vivre
Chanter Pour oublier ses peines Pour bercer un enfant Chanter Pour pouvoir dire je t'aime Mais chanter tout le temps
En haut des barricades Les pieds et poings lies Couvrant les fusillades Chanter sans s'arreter
Et faire s'unir nos voix Autour du vin qui enivre Chanter quelqu'un qui s'en va Pour ne pas cesser de vivre
Oh Je n'sais faire que chanter Pour quelqu'un qui s'en va Pour ne pas cesser de vivre
(Didier Golemanas / Pascal Obispo) Parc'que la nuit touche a sa fin Et parc'qu'on ne fait pas de prisonniere Parc'qu'il ne reste aucun matin Mourir les yeux ouverts.... Parc'que le temps des assassins, Parc'que l'argent, l'argent aime la misere, Parc'que tout ca, c'est pas pour rien, Mourir les yeux ouverts.... Parc'que le reve americain Parc'que longtemps dans le desert, Parce'que le ciel revient de loin, Mourir les yeux ouverts.... Parc'que les femmes a demi-nues, Parc'que l'amour, l'Amour n'a rien pu faire, Parc'que personne ne nous a vu Mourir les yeux ouverts.... Parc'que Mahomet ou Jesus, Parc'que trop longue, trop longue est la priere Parc'que certains se sont perdus Mourir les yeux ouverts.... Parc'que le combat continue, Parc'que la balle passe a travers, Parc'qu'un jour la Lumiere fut, Mourir les yeux ouverts.... Mourir sans meme an avoir l'air, Sans meme avoir envie de plaire, Mourir les yeux ouverts....
D'avoir passe des nuits blanches a rever Ce que les contes de fees vous laissent imaginer D'avoir perdu son enfance dans la rue Des illusions decues passer inapercu
D'etre tombe plus bas que la poussiere Et a la terre entiere En vouloir puis se taire D'avoir laisse jusqu'a sa dignite Sans plus rien demander Qu'on vienne vous achever
[Refrain] Et un jour une femme Dont le regard vous frole Vous porte sur ses epaules Comme elle porte le monde Et jusqu'a bout de force Recouvre de son ecorce Vos plaies les plus profondes Puis un jour une femme Met sa main dans la votre Pour vous parler d'un autre Parce qu'elle porte le monde Et jusqu'au bout d'elle meme Vous prouve qu'elle vous aime Par l'amour qu'elle inonde
Jour apres jour vous redonne confiance De toute sa patience Vous remet debout Trouver en soi un avenir peut-etre Et surtout l'envie d'etre Ce qu'elle attend de vous
[Refrain] Et un jour une femme Dont le regard vous frole Vous porte sur ses epaules Comme elle porte le monde Et jusqu'a bout de force Recouvre de son ecorce Vos plaies les plus profondes Vos plaies les plus profondes Et un jour une femme Met sa main dans la votre Pour vous parler d'un autre Parce qu'elle porte le monde Et jusqu'au bout d'elle meme Vous prouve qu'elle vous aime Par l'amour qu'elle inonde Par l'amour qu'elle inonde
Et un jour une femme Dont le regard vous touche Porte jusqu'a sa bouche Le front d'un petit monde Et jusqu'au bout de soi Lui donne tout ce qu'elle a Chaque pas chaque seconde Et jusqu'au bout du monde Jusqu'au bout du monde
{Parle:} Jusqu'au bout du monde Parce qu'elle porte le monde
A toi qui marches longtemps Quand la pluie fais rage Quand partent les ans Quand la rue te vole tes nuits Quand c'est toujours dimanche tant pis ...
A toi qui cherches un abri Qui donnerais tes mains Pour un peu de travail Qui essaies de rester fier Quand tes chaussures s'ecaillent ...
Y a toujours un poeme Pour le destin qui te blesse Quelqu'un qui t'aime Pour les regrets que tu laisses Si tu peux rester le meme Toi qui changes tant d'adresses ...
Tu seras bienvenu chez moi Bienvenu chez moi Pour partager l'ivresse, les doutes, les peines et les joies Bienvenu chez moi Tu seras bienvenu chez moi Si tu n'abandonnes pas Si tu vaux plus que ce que tu crois ..
Souvent les levres sont seches Et les portes sont closes Quand la ville s'endort Quand le corps est fatigue Quand la solitude brule plus fort .. A toi qui merites mieux Que des barreaux solides Comme unique decor A ces rires invisibles Qui n'te reveillent pas quand tu dors ..
Y a toujours un soleil dans les larmes que tu verses Et quelqu'un qui sait Ta patience et ta tendresse Toi qui restes fort et droit Devant les murs qui se dressent ...
Oh, sois le bienvenu chez moi Bienvenu chez moi Sans or et sans promesse J'ai tant a apprendre de toi Bienvenu chez moi Tu seras bien ...
Si tu veux m'essayer, meme une semaine Si tu veux m'essayer, c'est pas un probleme. Si tu veux m'essayer, ma tete et mes veines Mon corps et mes idees, mes peurs et mes haines Je me ferai tendre pour t'apprivoiser Pour te garder, pour te defendre, s'il le faut, je me ferai sorcier. Si tu veux m'essayer, sans jurer toujours Juste pour y gouter, sans parler d'amour.
Si tu veux m'essayer, mes mots, mes caresses Me prendre ou me jeter sans que l'on se blesse Si tu veux m'essayer, si ca t'interesse Sans vraiment t'engager, mensonges et promesses Je serai le plus doux pour te decider Le plus inspire, le plus fou, tu ne pourras jamais m'oublier. Si tu veux m'essayer, sans risque ou contrat Juste quelques journees, ca ira ou pas.
(Guitare solo)
Je me ferai geant pour t'impressionner. Je nous construirai des moments comme des morceaux d'eternite. Si tu veux m'eprouver, sans cri, sans discours Me jauger, me juger sans parler d'amour.
Si tu veux m'essayer, si tu veux m'essayer Me jauger, me juger, juste quelques journees. Si tu veux m'essayer, mon corps et mes idees Juste quelques journees, juste pour y gouter. Oh, si tu veux m'essayer.
Savoir sourire, a une inconnue qui passe, N'en garder aucune trace, Sinon celle du plaisir Savoir aimer Sans rien attendre en retour, Ni egard, ni grand amour, Pas meme l'espoir d'etre aime,
{Refrain:} Mais savoir donner, Donner sans reprendre, Ne rien faire qu'apprendre Apprendre a aimer, Aimer sans attendre, Aimer a tout prendre, Apprendre a sourire, Rien que pour le geste, Sans vouloir le reste Et apprendre a Vivre Et s'en aller.
Savoir attendre, Gouter a ce plein bonheur Qu'on vous donne comme par erreur, Tant on ne l'attendait plus. Se voir y croire pour tromper la peur du vide Ancree comme autant de rides Qui ternissent les miroirs
{Refrain}
Savoir souffrir En silence, sans murmure, Ni defense ni armure Souffrir a vouloir mourir Et se relever Comme on renait de ses cendres, Avec tant d'amour a revendre Qu'on tire un trait sur le passe.
{Refrain}
Apprendre a rever a rever pour deux, Rien qu'en fermant les yeux, Et savoir donner Donner sans rature Ni demi-mesure Apprendre a rester. Vouloir jusqu'au bout Rester malgre tout, Apprendre a aimer, Et s'en aller, Et s'en aller...
Sur la lande deserte, une femme fredonne, Pour son enfant et pour elle aussi : Je connais ton pere, petit bonhomme, Il vit tres loin, tres loin d'ici ... Un soir de tempete il est entre. Mon Dieu la tete qu'il avait, Il dit, s'asseyant sur le lit : C'est moi le pere du petit. Je suis un homme sur la terre, Je suis un dauphin dans la mer. Je vis tres loin, tres loin d'ici, Dans le courant du Sule Skerry. Jetant sur la table une bourse d'or, Il dit : voila pour ton effort, Quant au petit, des aujourd'hui, Il faut te separer de lui. Je viendrai le prendre un soir a la brume Quand le ciel s'accroche aux filets meurtris, Et lui apprendrai a prendre l'ecume, Comme mon pere me l'avait appris. Un marin pecheur tu epouseras, Des ...
1 - Je ne ferais pas ca Parce que vous l'avez commande Je n'irais pas par la Parce que vous l'avez decide J'aimerais pouvoir parler J'aimerais pouvoir vous expliquer Pouvoir vous dire Arretez d'vous tromper
2- Arretez d'pas comprendre Arretez vos conneries Arretez d'pas entendre Arretez d'croire que tout est toujours Comme vous l'avez decide Arretez d'tout casser
{Refrain:} Eh vous Messieurs les plus grands Oui vous Messieurs les plus forts Messieurs les plus chiants Vous qu'avez jamais tore Oh vous les envahissants Oui vous qui parlez trop fort Toujours suffisants Vous avez souvent tort Alors laissez nous vivre not'vie Nous les soi-disant soi-disants petits Laissez nous respirer
3 -Y a que vous qu'etes parfaits Y a que vous qui savez Alors dites-moi comment on fait Pour pas se rencontrer Vous et nous les ...
Presse qui roule pas vraiment cool. Presse qui coule me casse les couilles... Vous etes quelques uns a vour croire divins. Des pseudo-intellos qui jouez du stylo. Des artistes rates vous etes nes frustres... Presse qui roule pas vraiment cool. Presse qui coule me casse les couilles... Je vous fait la confesse je n'vais pas vous rater. Vous ecrivez sans cesse sur notre vie privee. Occupez-vous de vos fesses et laissez-nous chanter... Presse qui roule pas vraiment cool. Presse qui coule me casse les couilles... Redacteurs en Chef relisez vos papiers. De vos sous-fifres chefs qui cherchent a exister. A travers l'agression pas pour l'information... Presse qui roule pas vraiment cool. Presse qui coule me casse les couilles... Journalistes aigris, pervers ou jalousie. Que vous n'appreciez pas cela est votre droit. Dites-le simplement au lieu d'etre mechants... Presse qui roule pas vraiment cool. Presse qui coule me casse les couilles... Je vous refais confesse je n'vais pas accepter. Vous attaquez sans cesse sur notre verite. Le pouvoir de la presse ; c'est facile de casser ... ...